La question relative à la bastonnade des femmes et filles habillées en jupes de courte taille et pantalons par les miliciens Maï-Maï Malaika à Salamabila, dans le territoire de Kabambare en province du Maniema continue à défrayer la chronique en République Démocratique du Congo.
Ce sujet a été évoqué au dernier conseil des ministres du gouvernement congolais de ce vendredi 27 janvier pris en charge par le Chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. C'est le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge qui en a fait allusion dans sa communication à la suite de celle du président de la République.
" Le premier ministre a condamné et dénoncé les exactions dégradantes et inhumaines des miliciens du groupe armé Maï Maï Malaika qui s'illustrent dans les pratiques islamistes de la charia. Ils ont récemment passé à la flagellation des jeunes filles et femmes habillées en jupes courtes et pantalons dans la zone sous leur contrôle, précisément dans la commune rurale de Salamabila, territoire de Kabambare ", a déclaré en conseil des ministres le chef du gouvernement congolais dans des propos relayés par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya Katembwe dans son compte rendu parvenu à election-net.com.
Ce document ajoute que "le premier ministre a rassuré qu'une délégation gouvernementale va se rendre sur place, dans les prochains jours, à la suite du rapport des services sur les services corporels subis par ces compatriotes".
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