L'assemblée de l'Assemblée nationale consacrée à l'investiture du gouvernement Suminwa est en cours. Après la présentation du programme gouvernemental par la cheffe de l'exécutif national Judith Suminwa Tuluka, les débats ont été ouverts par le président de la chambre basse du parlement congolais.
Parmi les députés nationaux ayant déjà pris la parole, Christian Mwando Nsimba du parti politique d'opposition Ensemble pour la République à soulever des remarques sur la forme du gouvernement et sur le fond de son programme.
Ce gouvernement a selon lui, "accouché d'une souris", car n'ayant pas tenu compte de la représentativité nationale". Il a en outre déploré la taille du gouvernement Suminwa. "C'est un gouvernement éléphantesque, battant en brèche toutes "Les promesses de réduction du train de vie des institutions", a déploré Christian Mwando Nsimba. Pour lui, "ce gouvernement reproduira les erreurs du passé", alors que le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait lors de la promesse de la campagne électorale de ne pas les reproduire.
Cet élu du peuple a également fustigé "l'amateurisme et le clientélisme" ayant émaillé la composition dudit gouvernement. "Les intérêts privés ont supplanté les intérêts publics lors de sa constitution", a-t-il déclaré.
S'agissant du programme présenté par la première ministre Judith Suminwa Tuluka, le député national Christian Mwando Nsimba l'a qualifié d'un "chapelet de bonnes intentions où s'entrechoquent du déjà vu et du déjà entendu".
Abordant le volet judiciaire de ce programme, Christian Mwando Nsimba a énoncé des actes posés par les services judiciaires et de sécurité notamment l'ANR et la DEMIAP, en citant à titre illustratif les détentions de l'activiste et opposante Gloria Sengha et de l' l'opposant Mike Mukibayi.
"Parlant de la justice, permettez-moi de rappeler qu'il ya cinq ans, avant son premier mandat, le président de la République avait promis de fermer dès son investiture tous les cachots privés de l'ANR, de la DEMIAP et autres. Ces mesures ne demandent pas de l'argent, mais de la volonté. Aujourd'hui on peut se poser la question, que fait notre fille Gloria Sengha depuis plus d'un mois dans les geôles des services de sécurité depuis plus d. 'un an à Makala sans jugement ? Pensez-vous que nous créons un climat de paix propice au développement avec ces actes de terreur ?", at-il intégré.
Et d'ajouter :
"Il vous appartient à madame la premier ministre de ne pas éviter ces problèmes qui classent notre pays parmi les moins sûrs du monde. Et toutes les théories de planification ne peuvent ignorer la sûreté et de respect des lois de la République".
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