Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme (BCNUDH) cité par actualite.cd, un rapport récemment publié pour le mois de mai 2024, mettant en lumière une augmentation préoccupante des cas de violences sexuelles liées aux conflits (VSLC) en République Démocratique du Congo (RDC).
Comparativement au mois d'avril, le nombre d'incidents signalés a augmenté, affectant gravement la population, en particulier les femmes et les enfants.
En mai 2024, le BCNUDH a recensé 15 incidents de VSLC, touchant au total 42 victimes. Parmi celles-ci, 41 étaient des femmes et une était un homme. Cette augmentation significative est largement attribuée aux actes de viols massifs perpétrés par les Maï-Maï Twa Apa na Pale contre les femmes déplacées internes dans la province du Tanganyika. Au moins 14 femmes ont été victimes de viols lors d'une attaque dans les villages de cette région par ce groupe armé.
Les types de violences sexuelles rapportées comprennent huit cas de viols individuels, quatre cas de viols collectifs, deux cas de viols suivis de l'exécution des victimes et un cas de nudité forcée. Les groupes armés sont responsables de 90 % de ces atrocités, touchant ainsi 38 victimes. Les forces de sécurité de l'État, notamment les FARDC, ont été impliquées dans des violences sexuelles contre quatre victimes (trois femmes et un homme).
Ces chiffres alarmants soulignent la nécessité urgente de renforcer les mesures de protection des civils, en particulier des femmes et des enfants, dans les zones touchées par les conflits armés en RDC. Le rapport du BCNUDH appelle à une action immédiate pour mettre fin à l'impunité des auteurs de ces crimes odieux et pour garantir la sécurité et la dignité des populations vulnérables dans le pays.
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