RDC : ce que Fayulu demande à Tshisekedi pour mettre fin à la guerre de l'Est

En toute responsabilité, l'opposant congolais Martin Fayulu demande au président congolais Félix Tshisekedi, que s'il a l'amour pour le Congo et les Congolais, qu'il se ravise et intériorise le slogan d'Étienne Tshisekedi : "le peuple d'abord". 

C'est dans son discours à l'occasion du 64ème anniversaire de l'accession de la RDC à l'indépendance ce dimanche 30 juin, que le président national de l'engagement à la citoyenneté et le développement (ECiDé) Martin Fayulu a lancé cet appel.

Étant donné, selon lui, que le pays a besoin de cohésion nationale, le candidat malheureux à la présidentielle de 2018, 2023 appelle à une rencontre de toutes les parties afin de trouver des solutions adéquates pour défendre le pays de Lumumba contre l’extérieur et également garantir des élections transparentes, impartiales et apaisées qui permettront au pays d’avoir des dirigeants légitimes.

Contrairement à ce que pensent beaucoup, "il ne s'agit pas de partager le pouvoir, mais de sauver le pays de la balkanisation, de mettre fin aux crises politiques récurrentes et d'assurer le bien-être de notre peuple ", rassure Martin Fayulu.

Cet appel de Martin Fayulu se justifie par le fait que "le pouvoir de Kinshasa n'a aucun contrôle sur les vastes zones du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Haut-Uélé et Bas-Uélé. Contrairement à ces déclarations démagogiques, promettant d'attaquer le Rwanda à la moindre escarmouche, monsieur Tshisekedi fait preuve d'une indifférence coupable, abandonnant la population à son triste sort ".

Face à l'affirmation de Paul Kagame, se confirmant être prêt à faire la guerre à la RDC, Martin Fayulu precise que le pays de Mzee Laurent Désiré Kabila n'a pas à avoir peur.

''Nous n'avons peur de rien. Je rappelle à Monsieur Kagame que son armée et ses supplétifs du M23 sont déjà sur notre sol, mais qu'il sache qu'il ne nous vaincra pas”, fait-il savoir.

Dans son discours, l'homme dénonce également le complot de la communauté internationale contre la RDC dont la balkanisation était l'objectif depuis 1960. 

" Ce qui m'inquiète le plus, c'est que parmi nous, il y a des pions, certains conscients, d'autres non conscients, tapis dans nos institutions, œuvrant contre les intérêts de la République. Ceci est extrêmement grave. La communauté internationale est indifférente face à la tragédie congolaise qui dure depuis plus de 25 ans maintenant. Elle ignore les 10 millions de morts congolais", souligne-t-il.

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