Devant la presse ce mardi 1€ mai, à l’occasion de la commémoration de la 20e année de la libération de la République Démocratique du Congo sous le régime dictatorial de Mobutu, le colonel Eddy Kapend, l’ancien chef d’état major particulier du feu Laurent Désiré Kabila a pas délié sa langue pour s’exprimer sur l’assassinat de l’ancien Chef de l’Etat.
« Depuis ma sortie de prison, plusieurs parmi vous n’ont sollicité de leur accorder d’interviews à chaud, chose que je n’ai pas voulu faire pour éviter de remuer là couteau dans la plaie encore béante, exacerber la division et la haine entre frères congolais. Pour moi, le prix le plus fort a été déjà payé, en effet, rien ne pourra remplacer les pertes enregistrées ni justifier les souffrances endurées », a-t-il lancé d’entrée devant les professionnels des médias.
Accusé d’assassinat du feu président Mzee, Eddy Kapend a précisé que « l’opinion a été trompé et lourdement manipulée par les ennemis du peuple congolais, pour cacher la vérité et me sacrifier », indique-t-il, ajoutant :
« Je ne porte pas pas sur mes mains le sang de Mzee, à qui je suis resté loyal et fidèle jusqu’à la mort et même après celle-ci » a-t-il poursuivi, signifiant également avoir été condamné dans un soubassement juridique qui confirme sa condamnation depuis 20 ans.
Se rappelant du serment du feu Mzee Laurent Kabila de « ne jamais trahir le Congo », Eddy Kapend, a salue également l’actuel Chef de l’Etat Félix Tshisekedi de lui avoir sorti de prison.
« Quand je regarde, ce que j’ai gratuitement vécu en prison où j’étais en vérité un homme mort, qui a survécu par la grâce de Dieu, je ne peux que remercier l’instrument que le très haut a utilisé pour me sortir de là », souligne-t-il avec une humeur de reconnaissance.
Pour ce faire, il appelle ses compatriotes à construire ensemble le Congo qui est le dénominateur commun de tout congolais afin d’assumer sa grandeur au cœur de l’Afrique.
Powered by Froala Editor
leave a reply