Sur invitation de João Manuel Gonçalves Lourenço, président de la République d'Angola, "Champion de l'Union Africaine pour la Paix et la Réconciliation en Afrique" et Médiateur désigné pour maintenir le dialogue entre la RDC et le Rwanda, un mini-sommet sur la paix et la sécurité dans la partie orientale de la RDC s'est tenu le mercredi 23 novembre à Luanda en Angola.
Cela, en présence d'Évariste Ndayishimiye , président de la République du Burundi et Président en exercice de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC), Félix Antoine Tshisekedi, Président de la RDC et Uhuru Kenyatta, ancien président de la République du Kenya et Facilitateur désigné par l'EAC pour la mise en œuvre du Processus de la Paix de Nairobi, et du ministre Rwandais des affaires étrangères.
Kagame, le grand absent
Le président Paul Kagame ne s'est pas rendu à Luanda pour prendre part à ce sommet d'intérêt régional. Malgré les accusations portées contre lui, vu qu'il est derrière les rebelles du M23, le président rwandais a décidé d'envoyer son ministre plutôt que de s'y rendre personnellement.
Le journaliste Magloire Paluku a, dans un message publié sur sa page Facebook, souligné que l'homme fort du Rwanda n'a pas voulu se ridiculiser.
''Je comprends alors pourquoi Paul Kagame a refusé d'aller à Luanda.
Il serait ridicule mais le piège reste cette force d'interposition et le cantonnement éventuel du M23. On doit séparer le blé de l'ivraie, qui est Rwandais, ougandais et congolais parmi ces terroristes'', a-t-il déclaré.
Notez dans le communiqué final de ce mini-sommet, les chefs d'État qui ont pris part demandé que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), la Force régionale et les chefs d'état-major général (CGS) de la Force régional EAC, en collaboration avec la MONUSCO, étudient toutes les questions liées au désarmement et au cantonnement des éléments du M23, des questions qui seront de nouvelles propositions à leur prochain mini-sommet.
Prince BAGHENI
Powered by Froala Editor
leave a reply