La conseil urbain de la jeunesse, la synergie des groupes de pression, des mouvements citoyens et plusieurs associations de la société civile exigent le départ du maire interimaire de la ville de Beni, le commissaire supérieur principal Jacob Nyofondo.
La résolution est issue de l'évaluation de ce jeudi 18 avril 2024 de deux journées de deuil décrétées suite au "silence des autorités" face aux tueries des civils qui resurgissent en pleine ville.
Il s'agit d'une des résolutions adoptées et les associations signataires. Pour elles, l'autorité urbaine a manifesté "une incompétence" face à la l'insécurité grandissante dans son entité.
"En dépit des alertes de la population, les assaillants continuent à se promener aisément", font remarquer ces associations de la société civile.
À la même occasion, ces structures disent dénoncer le "silence coupable" des leaders de la région dont quatre ministres en fonction entre autres Julien Paluku, Muhindo Nzangi, Mbusa Nyamwisi et Cathy Furaha. Ils ont émis le vœu de les voir en séjour à Beni dans une semaine.
Si nos efforts n'ont pas abouti pour atteindre le maire quelques heures après la déclaration, il sied de noter que la dernière sortie médiatique du maire Jacob Nyofondo sur la situation sécuritaire à Mulekera remonte du 26 mars 2024. L'autorité urbaine était en échange avait reconnu « la présence des rebelles des ADF est signalée dans plusieurs quartiers de la commune de Mulekera » et avait rassuré de la détermination des forces de sécurité à imposer la paix dans cette partie.
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