L'arrestation récente de James Kenda Odu, figure clé de la scène politique et économique congolaise et président du parti Convention Fédérale du Congo (CFC), continue de susciter une vague de réactions et de protestations à travers le pays. Président national du parti CFC membre de l'Union Sacrée de la Nation, Kenda Odu a été arrêté dans des circonstances controversées, déclenchant une série de dénonciations de la part de divers groupes politiques et de la société civile.
L'interfédération du CFC Tshopo a exprimé fermement sa condamnation de ce qu'elle qualifie d'"arrestation arbitraire". Lors d'un point de presse tenu à Kisangani ce jeudi 04 juillet 2024 , Gaby Isaula, cadre du parti, a souligné que cette arrestation violait clairement l'article 18 de la constitution congolaise, qui garantit le droit à une information immédiate sur les motifs d'une arrestation.
« Plus d'un mois après son arrestation, les proches de James Kenda Odu, y compris sa famille, restent dans l'ignorance totale des raisons de son incarcération ainsi que de son lieu de détention », a déploré Gaby Isaula, mettant en lumière les inquiétudes croissantes entourant cette affaire.
Les membres du CFC Tshopo ont été avertis qu'ils prendront des mesures légales et constitutionnelles d'envergure si leurs demandes ne sont pas traitées promptement. Ils exigent la libération immédiate de Kenda Odu, arguant que sa détention prolongée sans procès va à l'encontre des principes démocratiques fondamentaux.
Initialement placé en résidence surveillée à Bunia, James Kenda Odu a ensuite été transféré à Kinshasa, intensifiant ainsi les réactions nationales et internationales concernant le respect des droits civils et des procédures légales en République démocratique du Congo.
La situation reste tendue alors que les appels à la transparence et à la justice pour James Kenda Odu continuent de se multiplier, mettant sous pression les autorités pour une résolution rapide et équitable de cette affaire délicate.
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