On est tenté de le dire, la loi Tshiani, dite de père et de mère, a été implicitement expliquée aux congolais vivant en France par le chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi.
Il n'a pas cité nommément cette loi portée par le candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2023, Noël Tshiani, mais a déclaré des propos qui convergent dans le même Sens que le contenu de cette loi qui voudrait que les postes clefs en RDC soient confiés seulement aux congolais ayant des parents congolais.
"Concernant le dossier de la double nationalité, je suis d’accord avec vous, étant moi-même un Congolais de la diaspora, je connais cette difficulté. Mais, c’est un dossier qu’il faut aborder avec prudence et de bonnes méthodes. Parce que par exemple, du côté Est de notre pays, nous n’avons pas seulement à faire à nos frères Congolais, mais aussi à des infiltrés qui se déclarent aussi sujets Congolais", a-t-il souligné.
Et de poursuivre :
"Sachez que le plan de l’ennemi est de nous faire la guerre, de provoquer le déplacement des populations, actuellement estimée à 2 millions, obligées d’abandonner leurs terres, pour qu’eux fassent entrer de nouvelles populations, des infiltrées. Et demain, lorsque nous aurons remporté cette guerre, et je vous le promets, au retour de nos compatriotes, nous nous trouverons tentés d’octroyer la nationalité même aux ennemis ?", a-t-il fait savoir.
Les postes clefs à des congolais de père et de mère ?
''L’autre difficulté, c’est la situation des compatriotes qui ne sont pas vraiment Congolais, comme le cas de ceux qu’on a dénoncés pendant la période des élections...
Ils peuvent bien obtenir la nationalité congolaise pour le fait d’avoir passé plusieurs années au pays, mais le problème, c'est leur accès aux postes de responsabilité. C’est donc un phénomène que nous devons baliser calmement", a-t-il fait savoir.
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