La course à la présidence de la République Démocratique du Congo est déjà très engagée à quelques mois de la tenue de l'élection présidentielle programmée au 20 décembre 2023 par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) .
Outre les déclarations des candidatures, les prétendants à la magistrature suprême se lancent des tacles par l'intermédiaire des médias traditionnels et des réseaux sociaux.
C'est à l'occurrence de cette prédiction faite par l'ancien candidat à la présidentielle de décembre 2018 Shekomba Okendhe Daniel sur la candidature de Moïse Katumbi Tchapwe.
Tout en prédisant l'échec de l'ancien gouverneur du Katanga aux urnes, il l'invite à présenter son offre politique que de perdre son temps à prouver sa nationalité ou son niveau d'études.
"#RDCongo #RDCongo : @moise_katumbi, ne doit pas perdre son temps à prouver sa nationalité #congolaise ou son niveau d'études, il avait été élu gouverneur du #katanga, donc remplissant toutes ces conditions. Nous attendons son offre politique. Et il sera battu aux urnes", a-t-il écrit dans un tweet.
Pour Shekomba Okendhe Daniel, "tout celui qui s'attarde sur la nationalité #congolaise d'un ancien gouverneur d'une province aussi riche comme le #katanga, insulte l'intelligence des #congolais".
Il conseille par conséquent au chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de ne pas suivre ceux qui veulent la mise à l'écart du président du parti politique Ensemble pour la République afin de ne pas selon lui discréditer le processus électoral.
« #Tshisekedi devra éviter de tomber dans le piège de ceux qui veulent discréditer le processus électoral 2023 », a conclu Shekomba Okendhe Daniel.
Depuis son départ de l'Union Sacrée, plateforme soutenant la vision du chef de l'État, suivi de la confirmation de sa candidature à la prochaine élection présidentielle, Moïse Katumbi Tchapwe est la cible des attaques du camp présidentiel au sujet de sa nationalité congolaise d'origine. La proposition de loi d'un autre ancien candidat à la présidentielle de 2018, tendant à verrouiller l'accès à la fonction de président de la République pour la réserver aux seuls congolais nés des deux parents congolais, alimente les débats entre pro et anti Katumbi .
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