L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice, l' ACAJ rappelle au Directeur Général du Fonds de promotion de l’industrie (FPI) à respecter les droits des agents et cadres qui ont été abusivement licenciés et dégradés au sein de son entreprise.
Dans son communiqué de presse rendu publique mardi à Kinshasa ,cette organisation dénonce l'instruction n° FPI/DG/001/2018 du Directeur Général PATRICE KITEBI ayant rabattu les grades de 48 agents et licencié abusivement sept autres ,et ramené 4 sous-directeurs au grade de fondé de pouvoir, 7 chefs de service principaux au chef de bureau principal et 3 fondés de pouvoir au chef de service, et a engagé immédiatement de nouvelles personnes, même au grade de sous-directeur en violation de la législation en la matière.Cette situation a généré d’énormes frustrations, qui sont à la base d’un malaise profond qui s’observe depuis lors au sein du Fond de promotion de l'industrie
Les agents abusivement licenciés ne savent plus payer leurs loyers, ni répondre aux besoins de leurs enfants et la plupart n’étudient plus. Les recours qu’ils lui avaient adressés sont restés sans suite jusqu’à ce jour. Seuls le mémorandum adressé à l’Inspecteur général du travail et le Ministre du Travail, emploi et prévoyance sociale a reçu d’écho favorable. En effet, l’inspecteur Général du Travail a établit son rapport concluant que le rabattement des grades de ces agents et cadres a violé gravement le principe des droits acquis et que les licenciements des autres sont irréguliers ; et que par conséquent les deux mesures doivent être annulées et lui demandant la réhabilitation de ces 48 agents et cadres irrégulièrement dégradés et 7 abusivement licenciés ce que le Directeur Général du FPI ne veut pas entendre de ses oreilles.
L’ACAJ condamne cette attitude et rappelle que tout congolais a droit au travail, aux conditions de vie décentes et à la protection des lois. et soutien ces agents et cadres de FPI préjudiciés par les mesures décriés et reste mobilisée pour les accompagner dans toutes leurs revendications jusqu’à ce qu’ils soient rétablis dans les droits.
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