Les activités scolaires sont paralysées dans le groupement Ikobo, en village de Rusamambo, territoire de Walikale dans la province du Nord-Kivu suite aux multiples menaces des rebelles de NDC - Rénové contre les enseignants.
Ces derniers sont sous menace des rebelles pour n'avoir pas payé la taxe obligatoire mensuelle variant entre 2000 à 10 000 francs congolais. Il s'agit de l'argent que tout enseignant doit débourser à la fin du mois sur son salaire pour ces rebelles du NDC-Rénové.
Dans certaines écoles de ce village, cette somme est retenue par leurs responsables pendant le payement du salaire pour être donné aux rebelles.
Certains enseignants sont dans les difficultés de s’acquitter de cette obligation des rebelles NDC-Rénovés car ils ne sont pas payés. Plusieurs d'entre eux ont déjà quitté le village de Rusamambo quand les rebelles ont commencé à recouvrer la taxe dans le village.
Les sources locales indiquent qu'entre le 10 au 14 avril 2024, deux enseignants de l’école primaire Rusamambo ont été arrêtés par ces rebelles pour n’avoir pas de jetons justifiant le paiement de leur taxe. Ces mêmes rebelles du NDC- Rénové ont menacé le directeur d’étude de la place.
Suite à cette arrestation les élèves ont manifesté leur mécontentement et depuis ce 16 avril 2024, les enseignants de ce village ont pris fuite vers d’autres villages pour éviter d’être de cibles de rebelles.
La société civile appel les autorités locales, provinciales et nationales d’intervenir afin de donner une solution palliative à la reprise des activités scolaires et au retour de la sécurité et la paix afin de favoriser le développement .
Au ministre de l’intérieur et de la défense de trouver "sans délai une réponse durable à la problématique de la rébellion NDC- Rénové, qui affecte négativement les conditions de vie de la région de Walikale avec ses conséquences fâcheuses sur le calendrier scolaire mais surtout sur la formation des écoliers de la région de Walikale. Trouver une solution à la faveur des enseignants de Walikale menacés par les rebelles»
Également, il est demandé au ministre de l’enseignement primaire et secondaire de payer les professionnels de la craie et de trouver une solution pour les écoles dont leur enseignants ne sont encore pas payés.
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