Les États-Unis ont réaffirmé autoriser les entreprises sud-coréennes à utiliser des visas B-1 pour des projets d'investissements, après l'arrestation polémique de centaine de Sud-Coréens en septembre 2025 dans une usine de l'Etat de Géorgie, a annoncé Séoul, ce mercredi 1er octobre.
« Les responsables américains ont réaffirmé que les entreprises coréennes peuvent utiliser le visa B-1 pour des activités telles que l'installation, l'entretien et la réparation d'équipements achetés à l'étranger pour des projets d'investissement américains », a indiqué le ministère sud-coréen des Affaires étrangères dans un communiqué.
Environ 475 personnes, dont plus de 300 ressortissants sud-coréens, pour la plupart titulaires d'un visa B-1, avaient été arrêtées par la police de l'immigration américaine le 4 septembre 2025 sur le chantier d'une usine de batteries pour véhicules électriques opérée conjointement par Hyundai et LG dans cet État du sud des États-Unis. Ils avaient ensuite été rapatriés en Corée du Sud et ce raid avait fait la Une des médias en Corée du Sud, un pays qui a pourtant promis d'investir 350 milliards de dollars aux États-Unis, après des menaces américaines sur les droits de douane.
« Une pratique normale »
L'entrée de salariés avec des visas B-1 ou dans le cadre du programme d'exemption de visa - qui autorise les visites d'affaires mais pas l'emploi - était pourtant « une pratique normale », ont affirmé des industriels sud-coréens à l'AFP. Après l'arrestation de septembre, les États-Unis et la Corée du Sud ont mis en place un groupe de travail qui s'est réuni pour la première fois le mardi 29 septembre. L'objectif de ce groupe : faciliter l'entrée des ressortissants sud-coréens impliqués dans des projets d'investissement américains.
Les deux parties ont également convenu d'ouvrir en octobre un bureau dédié aux investisseurs au sein de l'ambassade américaine à Séoul. Le secrétaire d'État adjoint américain Christopher Landau, présent lors de la séance d'ouverture du groupe de travail, a déclaré qu'il « se réjouissait de l'arrivée de personnel coréen lié à ces projets ».
Contourner les règles
Un visa est nécessaire pour travailler aux États-Unis, mais il est de plus en plus difficile à obtenir sous l'administration Trump, poussant les entreprises à contourner les règles. Parmi les contournements possibles figure le programme d'exemption de visa Esta, nécessitant une autorisation en ligne et couvrant les citoyens de dizaines de pays.
Avec RFI
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