Le Vatican a pris une décision historique en excommuniant l'archevêque Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique aux États-Unis, le 5 juillet dernier.
Cette sanction fait suite à ses déclarations publiques contestataires contre la légitimité du pape François et du Concile Vatican II. Accusé de schisme, Viganò, âgé de 83 ans, avait préalablement révélé sa convocation pour un procès ecclésiastique le 20 juin dernier.
Le dicastère pour la doctrine de la foi a souligné que ses positions marquaient un refus catégorique de reconnaître l'autorité du souverain pontife et un rejet de la communion avec les membres de l'Église. Les critiques de Viganò contre le pape François étaient notoires, accusant ce dernier d'"hérésies" et de gestion autoritaire du pouvoir, attisant ainsi les controverses au sein de l'Église catholique, particulièrement aux États-Unis où il était devenu une figure influente parmi les conservateurs.
L'excommunication, une mesure rare dans l'Église catholique, rappelle celle de monseigneur Marcel Lefebvre en 1988, également pour schisme après avoir ordonné des évêques traditionalistes sans l'approbation de Rome. Bien que les conséquences de cette décision soient profondes, l’Église reste vigilante quant au maintien de l’unité et de l’orthodoxie parmi ses membres.
Cette décision soulève des questions sur les divisions internes au sein de l'Église catholique et sur l'impact des critiques publiques vis-à-vis de ses plus hauts représentants.
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