[caption id="attachment_3584" align="alignnone" width=""]Jean Marc Kabund,président intérimaire de l'UDPS[/caption]
Depuis quelques années un mal ronge le parti politique union pour la Démocratie et le progrès social UDPS . A la base des désordres, des conflits d' intérêts entre les militants (combattants ) d'une part et d'autres part des dirigeants censé assurer le leadership ne se tolèrent plus depuis la mort en février 2017 du leader de ce parti le charismatique Étienne Tshisekedi.
Limete siège de ce parti, s'est transformé en lieu de démonstration de force, des combattants membres du parti présidentiel s'adonnent à des violences que d'aucuns s'imaginent sur les tenants et les aboutissants. Des affrontements entre eux, des troubles à l'ordre publique cette situation porte à croire sur un désordre qui a élu domicile au parti de Félix Tshisekedi depuis son avènement à la tête du pays.
Tshisekedi fils élu à la tête du pays a légué son pouvoir du parti à son secrétaire général Jean Marc Kabund, mais depuis l'arrivée de ce dernier les violents ne s'accordent pas au parti du sphinx ,une branche importante de la jeunesse à la tête Fils MUKOKO ne concède pas la direction du parti à Jean Marc Kabund élu récemment vice président de l'Assemblée Nationale
Ces détracteurs lui accusant d'incompétence, du clientélisme, du trafic d'influence pour ne citer que ces griefs ne veulent voir le président intérimaire assurer le poste lui léguer par l'actuel chef de l'État.
Peu avant la scène macabre du mercredi dernier, les détracteurs de Kabund ont été reçu dans la journée par le président de la République Félix Tshisekedi, pour tenter de trouver solution à leurs doléances. La situation a été mal perçue par la faction du secrétaire général également président intérimaire qui s'en sont pris violemment à une délégation envoyée au siège du parti pour tenter de résoudre le problème gaz lacrymogènes, bagarres généralisées et arrestations ,ce sont là, les résultats ayant découlés de cette situation.
Jean Marc Kabund considéré comme gardien du temple UDPS il y'a peu , aura-t-il encore des beaux jours pour diriger le parti lui léguer par Félix Tshisekedi devenu président de la République? La réponse est loin d'être affirmée.
Des derniers événements malheureux survenus de nouveau ce jeudi ou ses proches ne souhaitant pas son éviction à la tête du parti s'adonnent aux responsables des organes de l'UDPS à savoir la Convention démocratique du parti et la Commission électorale du parti (CDP et CEP), deux structures qui ont décidé de l'organisation d’un congrès extraordinaire et électif pour désigner un nouveau président du parti.
Patrick ABELY
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