Turquie : enfin la position de Tayyip Erdogan sur l'homosexualité

Président de la Turquie. Ph de tiers


Réélu président pour un troisième mandat, Recep Tayyip Erdogan, a remporté le second tour de l’élection présidentielle organisé dimanche, a annoncé la commission électorale turque.

Ce président turc n'a pas dissimulé sa position sur l'homosexualité. Il rappelle que la famille reste sacrée tout en menaçant ceux et celles qui vont exposer celle-ci en appuyant cette pratique contre-nature.

 "Nous ne soutenons pas l'homosexualité, et la famille est sacrée pour nous, et nous briserons la main de quiconque essaie de l'exposer". A-t-il déclaré.

Des homosexuels persécutés ?

Les attaques contre les homosexuels sont documentées, mais toutes ne sont pas rendues publiques. Par exemple dans le cas d'harcèlements, des affiches sont affichées par l'organisation Muslim Defence Youth qui incite au meurtre des homosexuels. 

Dans d'autres autres cas, des discriminations sont faites à l'emploi ainsi que des agressions et des meurtres de personnes transgenres.

Selon Fait Muedini, l'État ferait peu pour soutenir une culture d'égalité sociale, ne prend pas de protections légales pour empêcher les crimes haineux, qui aboutissent rarement en procédure judiciaire. L'attitude du parti au pouvoir depuis 2002, l'AKP, aurait été fondamentalement contraire aux droits LGBT. La communauté LGBT vit donc dans la peur. 

Il cite le cas du meurtre de Ahmet Yildiz en 2008, comme exemple du manque d'investigations par les autorités et décrit d'autres discriminations institutionnalisées ainsi que de censures dans les médias. Des sites internet, des livres, des films et des applications sont rendus interdits, par exemple l'application de rencontre gay Grindr est interdite en 2013. En 2014, le gouvernement initie un projet de prison pour des détenus gays. Le projet est critiqué par les activistes gays comme étant de la ségrégation, et que le problème de maltraitance dans les prisons doit être résolu.

Des membres du parti au pouvoir l'AKP, ont émis des déclarations homophobes : Recep Tayyip Erdoğan déclare en 2003, que les homosexuels ne peuvent faire partie de son parti. Des ministres affirment dans des communiqués leurs hostilités à l'encontre des LGBT comme Türkan Dagoglu, Melih Gökçek, Aliye Kavaf et Burhan Kuzu.

Les activistes LGBT considèrent que l'inaction du gouvernement face aux persécutions dont ils sont victimes, démontrent la complicité de ce dernier. De plus ils mettent en cause le gouvernement pour empêcher l'avancement des droits LGBT.

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