En République démocratique du Congo (RDC), le gouvernement ne veut plus de la présence sur son territoire, de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO). La tension est montée d'un crâne entre les deux parties depuis la dernière lettre du gouvernement congolais envoyée au président du Conseil de Sécurité de l'ONU, demandant l'accélération du retrait de la mission Onusienne en RDC avant la fin de l'année en cours.
Par contre, le vœu exprimé par le régime de Kinshasa s'appuie sur les manifestations hostiles des populations des zones sous conflits armés contre la MONUSCO, n'est pas du tout apprécié par ses opposants, qui voient une manœuvre visant à se libérer d' un témoin gênant, surtout que les élections générales sont attendues au pays en décembre 2023.
Parmi ceux qui sont contre cette démarche du gouvernement congolais, l'on retrouve l'ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Corneille Nangaa devenu acteur politique opposant au régime Félix Tshisekedi.
Dans une lettre ouverte envoyée au Conseil de Sécurité de l'ONU, celui qui avait proclamé Félix Tshisekedi vainqueur des élections de 2018 indique que "la flambée des crimes d'État sur les populations civiles sans défense", est la principale motivation de sa missive aux membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Ci-dessous l'intégralité de sa lettre ouverte :
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