Sud-Ubangi : interdiction de la commercialisation des drogues

Bâtiment administratif sud-ubangi ©tiers


Le gouvernement provincial du Sud-Ubangi a pris un arrêté pour réglementer la vente des stupéfiants, des substances psychotropes et le trafic illicite des drogues. 

C'est le ministre provincial de la santé Papy Naego Lambo qui a fait l'annonce lors d'une adresse à la presse le samedi 27 mai dernier. Ce membre du gouvernement provincial qui a signé conjointement cet arrêté avec le gouverneur Mabenze, affirme que l'usage abusif et le trafic illicite des stupéfiants constituent l'une des causes des accidents mortels dans cette partie du pays. 

« À un certain moment nous avons constaté qu'il y a des accidents routiers qui se soldaient à des pertes en vies humaines des grands responsables. Et il fallait identifier les facteurs qui ont concouru à ce que ces accidents soient fréquents dans notre milieu. Entre autre, il s'est dégagé un phénomène couramment observé dans la population et beaucoup plus la jeunesse qui est en train de nous faciliter avec le transport en commun, c'est la consommation des drogues couramment utilisées c'est un produit pharmaceutique qui a prouvé ses effets avec le principe actif connu qu'à l'hôpital on utilise pour soulager tant soit peu les douleurs de nos malades accidentés et c'est le produit tramadol », a déclaré le ministre. 

Il ressort de cet arrêté que « la culture, la détention, la commercialisation des stupéfiants et des substances psychotropes (tramadol, chanvre, alcools...) sont interdites sauf à des fins scientifiques médicales et sur présentation d'une ordonnance médicale dûment signée ». 

À noter que dans la province du Sud-Ubangi, certains taximans prennent sans modération le produit pharmaceutique appelé « tramadol » et d'autres s'injectent le même produit comme des drogues. Chose qui fait qu'ils roulent sans contrôle et cela occasionne plusieurs cas d'accident de la circulation qui se soldent à des pertes en vies humaines.

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