À la veille du sommet conjoint des chefs d'États de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), consacrés à la situation sécuritaire préoccupante à l'est de la République démocratique du Congo (RDC), marquée par l'avancée des rebelles du M23/AFC appuyés par l'armée rwandaise, le Burundi, l'un des principaux alliés de la RDC, annonce que son président de la République, Evariste Ndayishimiye sera représenté par son premier ministre, le lieutenant-général Pol Ndirakobuca Gervais à ce sommet de tous les enjeux et tous les dangers pour son alliée RDC.
Selon le Bureau du premier ministre burundais, ce dernier a quitté Bujumbura ce jeudi soir à destination de Dar Salam en Tanzanie où se tiendra ce sommet.
"#Burundi, départ ce soir de SE le Premier Ministre, Lt-Gén Pol #Ndirakobuca_Gervais à destination de Dar Salam en Tanzanie pour représenter SE le Président @GeneralNeva au Sommet Conjoint des Chefs d'Etats #EAC et #SADC pour analyser la question de sécurité à l'Est de la #RDC", peut-on lire dans un message posté sur le compte X(anciennement appelé Twitter), du bureau de la primature du Burundi.
Pour certains observateurs, le non déplacement du président burundais laisse penser qu'il ne prend pas au sérieux la situation sécuritaire dégradante dans la partie orientale de la RDC.
"Si on envoie le "Premier Ministre" qui n'a d'ailleurs plus aucun pouvoir, c'est qu'on s'en fout de ce qu'il en ressortira...", commente un internaute en réaction sur le compte X du bureau du chef du gouvernement burundais.
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