Le président russe Vladimir Poutine a franchi une nouvelle étape en signant, ce mardi 19 novembre, un décret élargissant les conditions d'utilisation de l'arme nucléaire. Cette décision intervient alors que la guerre en Ukraine atteint son millième jour, marquant une escalade majeure dans le conflit.
Le fait décret suite à l'autorisation donnée par les États-Unis à Kiev d'utiliser des missiles à longue portée pour frapper des cibles en territoire russe. Poutine avait déjà averti en septembre que Moscou considérait un lancement massif d'attaques aériennes contre la Russie comme un motif potentiel de recours à l'arme atomique. Il avait également précisé qu'une attaque menée par un pays non doté de l'arme nucléaire, comme l'Ukraine, mais bénéficiant du soutien militaire d'une puissance nucléaire, pourrait être interprétée comme une agression conjointe nécessitant une réponse de grande ampleur.
Cette déclaration, relayée par l'AFP, intensifie les tensions internationales et soulève des craintes sur une éventuelle confrontation nucléaire. Les experts redoutent que cette évolution ne limite encore davantage les perspectives de paix dans un conflit déjà marqué par de lourdes pertes humaines et des destructions massives.
La communauté internationale appelle à la retenue, mais cette annonce de Moscou pourrait bien compliquer les efforts de médiation.
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