Le procès de Laurent Vinatier s'est ouvert à Moscou ce 3 septembre 2024. Ce Français travaillant pour une ONG suisse est accusé de ne pas s’être enregistré comme agent de l’étranger auprès des autorités russes. Un procès ajourné qui a toutefois permis à la juge de prolonger de six mois sa détention préventive.
Cette première audience du procès de Laurent Vinatier aura duré un peu plus d’une heure, le temps pour la juge de mettre en évidence que l’accusé n’avait pas été informé de l’ouverture de son procès dans les délais minimaux impartis par le droit russe. Elle a donc ajourné le procès, fixant une nouvelle audience à la mi-septembre.
La défense du collaborateur de l’ONG suisse Centre pour le dialogue humanitaire a demandé une assignation à résidence pour son client ; dans la mesure où l’enquête des autorités est terminée, son maintien en détention ne lui semblait plus nécessaire. Mais une nouvelle fois, la demande des avocats qui n’ont fait aucun commentaire à la sortie du tribunal a été refusée par la juge qui a, en outre, décidé de prolonger de six mois la détention préventive de l’accusé.
Les autorités russes reprochent à Laurent Vinatier de ne pas s’être enregistré comme agent de l’étranger alors qu’il recueillait, dans le cadre de son travail, des informations de nature militaire auprès de politologues, d’experts et de responsables gouvernementaux. Des accusations que l’intéressé a reconnues et qui peuvent lui valoir jusqu’à cinq ans de prison.
Avec RFI
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