RDC/Face-à-face Tshisekedi -Macron : cette réaction de colère de la société civile

Emmanuel Macron et Félix Tshisekedi en conférence de presse à Kinshasa/photo droits tiers


Les réactions n'ont pas tardé à tomber en République démocratique du Congo (RDC) à la suite du face-à-face de ce samedi 04 mars 2023 entre le président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et celui de la France, Emmanuel Macron qui est en visite de travail en RDC depuis la nuit du vendredi 03 mars 2023.

Parmi les premières réactions déjà enregistrées par elections-net.com, l'on note celle de la société civile congolaise. À travers un communiqué de presse signé par le Rapporteur général et porte-parole de son cadre de concertation, Arthur Omar Kayumba, cette structure citoyenne réaffirme "sa préoccupation sur l'ambiguïté de la France en rapport avec la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire à l'Est de la RDC à la suite de l'agression rwandaise, du reste une agression par procuration".

En outre, la société civile " fait siens les doutes, dubitations et positions du Chef de l'Etat Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi exprimés à son homologue Président Français, Emmanuel Macron , sur les engagements théoriques pris par la France allant dans le sens de durcissement du ton vis-à-vis du Rwanda pour la cessation de l'agression, de pillages et des velléités de balkanisation".

Au chapitre sécuritaire, la société civile soutient que la responsabilité première de préserver la souveraineté territoriale incombe en premier et en dernier lieu au Gouvernement et aux citoyens de la RDC ; et qu'à ce titre les forces armées de la RDC se doivent d'activer leur puissance de feu en vue de la reconquête des territoires perdus de la République.

"Dès lors, les confessions religieuses, les étudiants ainsi que toutes les forces vives et patriotiques de la nation sont appelés à se disposer au 

service des renseignements militaires en vue de contribuer à l'effort de guerre", lance cette organisation citoyenne.

Et d'ajouter :

" Au chapitre de la coopération, la société civile détient sa position sur les doutes et la crise de confiance autour de tous les processus soi-disant de paix, de Nairobi, de Luanda et de l'EAC".

Pour la société civile, "l'adhésion inopportune de la RDC à l'EAC et le déploiement de la force régionale restent des schémas de la déchéance de la souveraineté nationale et de l'anéantissement de l'autorité de l'Etat".

Au chapitre de la justice transitionnelle, la société civile, s'indigne du "silence Français sur le projet de résolution du Conseil de sécurité portant création d'un tribunal international pour la RDC, dont projet de résolution demeure en instance d'examen devant le Gouvernement Français depuis près de deux ans déjà", écrit le Rapporteur général et porte-parole du cadre de concertation de la société civile. 

Au chapitre du processus électoral, la société civile appelle "à la tenue des assises nationales, afin que le possible non-respect du calendrier électoral ou l'exclusion d'une partie de la population des élections pour cause d'insécurité, ne soit pas du seul constant de la CENI et du Gouvernement central".

Au chapitre économique, "la société civile décidera dans l'avenir de placer les entreprises françaises sous surveillance afin de s'assurer qu'elles ne contribuent à l'alimentation des groupes armés et terroristes. Celles dont les soupçons revêtiront le caractère irréfragable se verront inscrits sur la liste des entités terroristes et génocidaires", conclu le communiqué de presse parvenu à election-net.com.


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