Il n'y aura pas en tout cas, d'un ticket officiel de l'Union Sacrée de la Nation, plateforme politique présidentielle, à l'élection du bureau définitif du Sénat comme c'était le cas au bureau définitif de l'assemblée nationale.
C'est en tout cas le constat tiré par Election-net.com en cette journée du lundi 05 août 2024 réservée à l'opération de dépôt des candidatures aux postes du bureau définitif de la chambre haute du parlement congolais. Cette opération a bel et bien lieu ce lundi après avoir été rapportée à deux reprises.
Jusqu'au moment de la rédaction de cet article, plusieurs candidatures sont déjà enregistrées aux sept postes du bureau définitif de la chambre des sages. Plus d'une candidature déjà enregistrée à chacun des postes, y compris les six réservés à la mouvance présidentielle majoritaire dans cette chambre parlementaire. Ce qui présage qu'il n'y aura pas des candidatures uniques, comme c'est fût le cas à l'assemblée provinciale, au moins que la commission instituée pour la réception et le traitement des candidatures puisse décider du rejet de certaines candidatures.
Au poste de la présidence du Sénat, deux candidatures sont déjà enregistrées à savoir, celle du nonagénaire Jonas Mukamba, le sénateur le plus âgé de cette législature qui a déposé sa candidature pour le compte des Forces politiques alliées à l'UDPS (FPAU), ainsi que celle de l'ancien premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge qui postule en indépendant bien qu'étant du regroupement politique AB, membre de l'Union Sacrée de la Nation. Une autre candidature est annoncée à ce poste tant convoité. C'est celle du Sénateur Afani Idrissa Mangala, ancien gouverneur intérimaire entre mai 2021 et mai 2024 du Maniema qui est annoncée comme le candidat du parti présidentiel, l'UDPS.
La même situation est signalée à d'autres postes réservés à l'Union Sacrée de la Nation. Il en est de même pour celui de rapporteur adjoint, réservé à l'opposition où deux candidatures sont enregistrées, notamment celles de Salomon Idi Kalonda Della d'Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et Jean-Claude Baende, ancien gouverneur de l'ancienne province de l'Équateur.
C'est donc une bataille en ordre dispersé que la mouvance au pouvoir va livrer au Sénat, sauf arrangement politique de dernière minute.
A suivre !
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