Le sénateur Afani Idrissa Mangala démonte les "interprétations erronées" des consultations en cours et révèle la vraie mission du conseiller spécial de Tshisekedi : unir les Congolais contre l'agression rwandaise à l'Est.
Alors que les consultations politiques initiées par Félix Tshisekedi alimentent les débats, le sénateur Afani Idrissa Mangala, président du groupe parlementaire UDPS au Sénat, livre à Election-Net.com une analyse stratégique : "Le président ne cherche pas à élargir sa majorité, mais à résoudre la crise sécuritaire à l'Est."
"Une mauvaise interprétation" des consultations
Interrogé sur la mission confiée à Eberende Kolongele, conseiller spécial chargé de la sécurité, Mangala balaie les spéculations : "Certains parlent de rébellion interne, d'autres d'agression rwandaise. Le chef de l'État veut que tous les Congolais parlent le même langage."
Et d'insister : "La question politique a été réglée par les élections de 2023. L'unité nationale aussi. Mais face à l'occupation étrangère, nous devons agir ensemble."
"Le Rwanda agresse, pille et viole nos terres"
Sans détour, le sénateur accuse Kigali : "Notre Est est sous occupation d’une armée extérieure que nous connaissons tous – l’armée rwandaise – et d’autres forces de la sous-région."
Pour lui, la mission de Kolongele est claire : "Consulter pour harmoniser les positions et former un front commun contre l’agresseur."
Un futur "gouvernement de combat" ?
Mangala l’assure : "Après les consultations, viendra un gouvernement de salut public, concentré sur les fronts militaire et diplomatique."
Et de lancer un avertissement à l’opposition divisée : "Dommage pour ceux qui politisent tout, mais le train de la paix est en marche."
L’enjeu selon lui, est de trouver une solution définitive à la crise de l’Est, "une fois pour toutes".
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