Alors que Kinshasa accuse Joseph Kabila de liens avec le M23, la Belgique pousse pour son inclusion dans un dialogue national. Félix Tshisekedi a-t-il donné son feu vert ?
En visite en RDC, Maxime Prévot, vice-Premier ministre belge des Affaires étrangères, a insisté sur l'urgence d'un dialogue national élargi pour résoudre la crise sécuritaire dans l'Est. Un message transmis directement au président Félix Tshisekedi, lors d'un entretien ce lundi.
Kabila dans l'équation ?
Prévot a défendu une approche "la plus inclusive possible", évoquant explicitant la participation de l'ancien président Joseph Kabila. "J'ai plaidé pour une assiette grande des participants", a-t-il déclaré, confirmant que le sujet a bien été abordé avec Tshisekedi. Ce dernier aurait "pris note" sans fermer la porte.
Un contexte explosif
Cette proposition survient alors que le PPRD, parti de Kabila, vient d'être suspendu par le gouvernement, accusé de liens avec le M23. Kinshasa multiplie les procédures judiciaires contre l'ex-chef d'État, dont une enquête pour sa présomption de présence à Goma.
La Belgique en médiatrice ?
Si Prévot se veut prudent "adjuvant", son plaidoyer relance le débat : un dialogue incluant Kabila est-il encore possible malgré les tensions ? La balle semble désormais dans le camp de Tshisekedi.
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