Le Centre d'Étude pour la Promotion de la Paix, la Démocratie et les Droits de l'Homme (CEPADHO), dresse un tableau sombre de la situation sécuritaire dans la région de Beni. Dans un bulletin hebdomadaire d'information, cette structure rapporte le massacre d'au- moins 662 civils lâchement abattus depuis le début des opérations lancées en octobre 2019 dans la traque des rebelles ADF .
"Le CEPADHO enregistre 662, les civils massacrés par les ADF en représailles aux offensives de grande envergure lancées contre eux par les FARDC depuis le 30 octobre 2019", peut-on lire dans ce document consulté par election-net.com.
Face à cette "tragédie", le CEPADHO estime que les assaillants ADF ont peut-être réussi à exploiter certaines failles au sein des services de sécurité. C'est ainsi qu'il préconise aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) de peaufiner des stratégies pour contrecarrer le mode opératoire des présumés ADF.
" Que l'Armée mette sur pied une stratégie d'anticipation des attaques. Le CEPADHO encourage le Commandement à la promptitude dans la gestion des alertes de la population en lien avec le mouvement de l'ennemi", renchérit ce bulletin d'information.
Pour rappel, les opérations de grandes envergures contre les présumés ADF sont en cours dans la région de Beni et Ituri. Lancées par les FARDC, ces opérations ont permis à l'armée loyaliste de récupérer les anciens grands bastions des présumés combattants ADF aux côtés des capturés et des morts.
Dieubon Mughenze depuis Beni
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