RDC:"...Si Félix Tshisekedi avait gagné les élections en bonne et due forme, on aurait pas assisté à des théâtres au niveau institutionnel" [Devos Kitoko]

Le secrétaire général de l'engagement pour la citoyenneté et le développement ECIDE, parti de Martin Fayulu a déclaré ce dimanche que la Crise politique qui secoue la RDC, trouve son fondement sur le pouvoir actuel du président Félix Tshisekedi qui a été acquis sur base d'un deal avec l'ancien président Joseph Kabila.

Pour arriver à résoudre cela, il faut trouver des pistes de solution sur le plan politique, psychologique, moral et Éthique.

Au cours du magazine le débat africain de radio France internationale, ce proche de Martin Fayulu souligne que cette crise politique , de légitimité que connaît le pays a comme fondement politique le refus de n'avoir pas voulu accepter la volonté du peuple congolais.

"Le deal existe bel et bien et, certifie que Félix Tshisekedi n'avait pas gagné les élections, il ne pouvait pas avoir la présidence de la République outre que par les accords. C'est un deal obscur ," rappel Devos Kitoko .

Et il ajoute "Si, réellement monsieur Félix Tshisekedi avait gagné les élections en bonne et due forme, on aurait pas assisté à des théâtres au niveau institutionnel. vous avez déjà vu dans un pays où le président de la République est légitimement installé avec toutes les prérogatives, un premier ministre lui donner des leçons de morale ,comment il faut garder le secret de délibération ?," s'est-il interrogé.

Par ailleurs, il invite le président de la République à renoncer de son accord avec Joseph Kabila et demander pardon au peuple congolais, pour permettre que le pays soit engagé sur la voie des nouvelles réformes.

Signalons que depuis la brève interpellation du ministre de la justice ,pour avoir transmis à l'Assemblée nationale, un avis du gouvernement sans passer par le conseil des ministres, sur les propositions des lois Sakata et Minaku , il s'observe un bras de fer entre les institutions d'une part le pouvoir judiciaire qualifié par l'Assemblée nationale de la République de juge et d'autres part entre la présidence de la République et parlement.

Patrick Félix Abely