À l’approche des élections, ça tire dans tous les sens entre le pouvoir et l’opposition. Une des cibles régulièrement visée par le régime en place est Moïse Katumbi.
Leader d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi est accusé d’être sur tous les fronts noirs qui frappent le pays.
Selon ses proches, l’ancien gouverneur de l'ex Katanga est accusé d’être de mèche avec les rebelles du M23, d’être la manne financière des rebelles Mobondo, d’être l’acteur principal de la pénurie de maïs dans le Katanga et le bloc de collaboration entre la RDC et le Zambie sur l’importation du maïs, d’être dans le coup d’état contre Felix Tshisekedi et au final d’être au cœur d’un complot visant la démission massive des agents de la CENI pour saper le processus électoral.
À cette occasion, le principal concerné est sorti de son silence et dénonce toutes tentatives visant à lui faire porter le chapeau du trouble.
“On voit ma tête partout. La vie chère, le manque d'électricité, pénurie d'eau, insalubrité, mauvais état des routes, insécurité, non prise en charge des déplacés, le salaire médiocre des fonctionnaires et militaires, manque des bourses aux étudiants congolais, manque des bancs dans les écoles, manque des médicaments dans les hôpitaux (...) ils sont en train de m'attribuer leurs échecs. Les Congolais méritent mieux ” a-t-il lâché dans les propos relayés par un journaliste proche de l’opposant.
Rappelons que Moïse Katumbi est candidat à la prochaine présidentielle. Aux côtés de Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo, ils forment un groupe solide et luttent pour qu'il y ait changement à la magistrature suprême lors des scrutins de décembre 2023.
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