Alors que les élections des membres du bureau définitif de la Chambre Basse du parlement étaient prévues ce samedi 18 mai 2024, ces scrutins ont été reportés à une date ultérieure après la rencontre entre les députés membres de cette plateforme politique et le chef de l'État tard dans la soirée du 17 mai dernier.
Pour Félix Tshisekedi, le présidium de l'Union Sacrée pour la Nation doit revoir la liste proposée des membres pouvant occuper certaines fonctions et aussi tenir compte de la représentativité surtout pour l'espace Grand Oriental. Un avis que digère mal la nouvelle société civile qui estime que l'Union Sacrée prend en otage les institutions du pays.
Pour Jonas Tshombela, ce regroupement ne tient pas compte de la situation sécuritaire qui sévit dans la partie Est du pays en bloquant le fonctionnement des institutions afin de satisfaire les besoins personnels de ses cadres à l'insu des dossiers urgents du pays qui attendent les nouveaux animateurs.
Pour le coordonnateur de la NSCC, il est temps que le peuple se prenne en charge au vu des caprices égoïstes des cadres de la famille politique du chef de l'État et s'approprier ses propres besoins qui sont bloqués par ces derniers.
À l'heure actuelle, l'Union Sacrée reconstitue les listes des élus de chaque regroupement afin de mesurer le poids politique et ainsi décider sur la nouvelle composition des candidats pouvant occuper certaines fonctions au bureau définitif de l'Assemblée Nationale.
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