Le Syndicat national des médecins du Congo (SYMECO) augmente le ton face au non-respect des engagements du Gouvernement concernant le paiement complémentaire du quatrième trimestre 2024. Dans une déclaration rendue publique ce 30 décembre 2024, le syndicat accorde un délai jusqu'au 2 janvier 2025 pour régulariser la situation, faute de quoi une grève générale sera déclenchée.
Le SYMECO exige :
1.L'alignement à la prime de risque professionnel pour 1000 médecins ;
2.Le paiement au grade statutaire pour 5177 médecins récemment promus ;
3.Le paiement du deuxième palier des indemnités de transport et de logement à hauteur de 35 %.
Malgré les multiples appels au dialogue, ces revendications restent en suspens à 48 heures de la clôture de l'exercice budgétaire 2024, exacerbant les tensions dans un secteur déjà fragilisé.
Le Dr Juvénal Muanda, secrétaire exécutif national du SYMECO, a exprimé l'urgence de la situation :
« Tout en réaffirmant son attachement au dialogue social apaisé, le SYMECO demande primo au Gouvernement de la République de restaurer la quiétude dans le secteur de la santé en mettant effectivement en place un comité de suivi de la mise en œuvre des accords et en rendant effectif et palpable la paie complémentaire du quatrième trimestre 2024 des médecins, des infirmiers, des administratifs et de tous les autres professionnels de santé avant la fin de l'exercice budgétaire en cours. »
Le syndicat appelle également ses membres à rester en alerte et prêts à reprendre la grève dès le 2 janvier 2025 si les promesses ne sont pas tenues.
Tout en renouvelant sa confiance dans les engagements du Gouvernement, le SYMECO souligne que la concrétisation de ces paiements est une étape cruciale pour apaiser les tensions et restaurer la stabilité dans le secteur de la santé publique.
Le compte à rebours est lancé. La balle est désormais dans le camp du Gouvernement, qui doit éviter une nouvelle paralysie des services de santé dès le début de l'année 2025.
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