Jean-Pierre Lacroix, le secrétaire adjoint des Nations unies, est en visite à Kinshasa. Il a rencontré, jeudi 27 février, la Première ministre puis le président Félix Tshisekedi au palais présidentiel. Il est attendu ce vendredi 28 février à Beni, dans l'Est de la République démocratique du Congo. Il doit notamment rencontrer les autorités militaires de la province du Nord-Kivu délocalisées depuis que Goma est passée sous contrôle de l'AFC/M23.
L'objectif de la visite de Jean-Pierre Lacroix est de travailler sur la manière de mettre en œuvre la résolution 27/73 adoptée à l'unanimité en conseil de sécurité des Nations unies (ONU) le 21 février. Cette résolution menace de nouvelles sanctions et demande le retrait du M23 – soutenu par le Rwanda – de Goma, de Bukavu et de toutes les zones contrôlées, ainsi que le démantèlement des administrations parallèles.
De nombreux Casques bleus de l'ONU sont toujours présents dans leur base de Goma depuis que la ville est passée sous contrôle du M23 fin janvier. Plus de 1 400 personnes se sont réfugiées dans ces bases. La majorité d'entre elles sont des soldats congolais coincés sans possibilité d'évacuer, se sont réfugiées.
Du côté de la présidence, on insiste pour un renforcement de la mission de maintien de la paix, la Monusco, particulièrement dans des zones dites sensibles. L'année dernière, sur demande de Kinshasa, la Monusco s'était retirée du Sud-Kivu, province dans laquelle le M23 a fait une percée mi-février. Ce retrait progressif s'était aussi enclenché pour la province du Nord-Kivu.
Jean-Pierre Lacroix doit se rendre dans cette région. Il est attendu à Beni, où ont été délocalisés le gouverneur militaire et son équipe, nommés par Kinshasa. À Beni, la base de la Monusco avait évacué une partie de ces civils après la prise de Goma. Mais les Casques bleus sont toujours présents, notamment à l'aéroport, qui est aussi la base logistique de la Monusco.
Avec RFI
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