Des malfaiteurs opèrent calmement à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Ces inciviques sont cachés derrière une agence dénommée Congo Phoenix Service Sarl. Une entreprise criminelle inscrite au registre de commerce 16-B-8839 et détient un numéro d’identification nationale 01-718-N0838H, impôts A160 8247H.
Elle dit travailler dans le consulting, coaching, lobbying, E-commerce, éducation et transport multimodal. Ce groupe travaille en réseau et même sous la bénédiction de certaines autorités politiques, administratives, de services de sécurité.
Des cas répertoriés par votre média sont nombreux. Ces malfrats ont soustrait des sommes importantes d’argent à plusieurs personnes supposées être leurs clients et ne l’ont jamais rendu service. Et ces clients ne savent plus à quel saint se vouer.
Les démarches entreprises par les victimes de l’escroquerie même au niveau de la justice sont sans succès.
Selon le témoignage d’une des victimes, le chef de l’agence s’appelle Alfred Mote, cadre d’un parti politique proche du pouvoir.
Poursuivant son témoignage, la victime dit avoir un sentiment de regret à l’heure de l’Etat dit de droits, d’intouchables continuent de semer la désolation et fustige l’inefficacité des services compétents à pouvoir mettre la main sur cette bande qui opère en toute quiétude. Débourser une somme d’argent, pour un processus d’obtention d’un visa pour une formation à l’Etranger précisément au Canada devient compliqué pour la Pseudo agence n’a jamais non plus rendu ledit service.
« Le Monsieur est de la famille de Lambert Mende dont il était conseiller au cabinet. Il semble même que la vraie propriétaire de cette agence de voyage et services soit Madame Mende. Le nombre de victimes connues dépasserait 40 personnes. Toutes plaintes déposées (les preuves existent) à plusieurs instances (justice, immigration, police...) se sont révélées vaines car le Monsieur a agit en réseau avec ces services. Ce sont même des responsables de la DGM qui organisent les formalités aéroportuaires pour ses candidats. Une fois les victimes l'ont arrêté eux-mêmes et confié à la police, il a été amené au TGI de la Gombe et relâché sans même être jugé ni confronté avec plus de 40 victimes ayant déposé plainte. Les références des dossiers existent. Les magistrats nous ont bel bien affirmé avoir subi des fortes pressions pour le relâcher », affirme une autre source tout en dénonçant des menaces de morts qu’elle aurait reçues au téléphone de la part de ce proche de Lambert Mende, ancien ministre du régime Kabila.
Bien que n’ayant pas été rétablis dans leur droit, la vie de toutes les victimes est toujours en danger. Dans leur cachette, certains continuent de tirer une sonnette d’alarme afin que le gouvernement congolais s’investisse dans cette affaire pour trouver solution à leur problème qui du reste prend de plus en plus du temps.
Affaire à suivre.
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