RDC:  chronique d'un pays victime de son propre sous-sol


Qu gagné la République démocratique du Congo a regorger un sous-sol riche qualifié de" scandale géologique". Selon les récentes statistiques, la Republique Democratique du Congo compte six cents cinquante sept sociétés minières, sur vingt cinq mille (25000) sociétés actives sur le territoire national.

"Vingt-cinq mille sociétés pour une population évaluée à plus de 80 millions d'habitants ne representent, en réalité, qu' une goutte d'eau dans l'océan, mais une grosse goutte d'eau qui peut engendrer des fleuves, lacs et mers, si seulement elles sont bien gérées" estime Paul Mwenz président National de l'Asbl Union de la jeunesse katangaise.

Là où le bas blesse, est que, le secteur miniers (657 sociétés) restent un pilier, mais un pilier qui génère moins de 50% de sa vraie valeur, et le peuple en profite moins comme dans le grand Katanga, contrée essentiellement minière.

La plupart de ces entreprises sont exonérées d'impôt et de taxes, ou payent moins que la normale au profit de certains acteurs politiques qui leur servent de couverture. " Rien le président de l'UJK.

En retour, ces entreprises devraient investir dans le social en construisant des hôpitaux, des écoles et des routes et développer les activités agricoles.
Mais sur le terrain, il n'en est rien. Sauf peut-être a Kolwezi et Lubumbashi dans une proportion très insignifiante. Cette situation a plusieurs fois été décriée par des chefs coutumiers. Une peine perdue suite au silence des décideurs sur les plans politique et administratif.

"Si ces sociétés payés normalement, et sans exonération des taxes et impôts, sans oublier la redevance minière, l'État congolais aurait eu plus d'argent en devise dans ses banques pour stabiliser le taux d'échange, soutenir l'économie et le développement du social congolais." prône cet acteur de la société civile.

Toutes les grandes villes minières dans le monde sont construites et soutenues par des sociétés locales. A l'exemple de Kimberley en Afrique du Sud (diamant), Johannesburg (Or), Dubaï (pétrole), port Gentil et Malabo (pétrole) et tant d'autres.

En RDC, seule quelques villes du grand katanga ont connu leur développement grâce aux sociétés minières, et cela à l'époque du Belge colonialiste car depuis les indépendances, plus rien!

Hors on ne peut compter les villes minières de la RDC au bout des doigts de la main. Si nombreuses soient-elles, elles demeurent, pauvres qu'ils sont toutes. A l'instar de Mbuji-Mayi et les environs (diamant), Tshikapa et les environs(diamant), Moanda(pétrole), Béni et les environs(coltan, or et cassitérite), Kisangani et les environs(diamant et or), Goma et les environs (or), Bukavu et les environs (or et Coltan), Lodja et les environs (diamant), Tembo kahemba et les environs (diamant), pour ne cité que ceux-là.

Aujourd'hui il revient au président de la République Félix Tshisekedi de faire des u réformes dans le secteur miniers, pour maximiser les recettes et opérer une transition vers la transformation totale de ressources minières de la Rdc. Que les dividendes soit investis dans le développement social et la construction de ville minières estime plus d'un observateur.

Chris Lumbu


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