Le Front Commun pour le Congo (FCC) ne jure que sur le retour de son chef de file, l'ex président Joseph Kabila pour un nouveau bail à la tête du pays.
Pour y arriver, Le FCC s'active à tout prix , pour mettre en place son plan concocté quelques années, celui de voir son champion ,l'ex général major dit Shinarambo revenir au pouvoir. L'échec du contrôle de l'appareil judiciaire brouillé par l'actuel président Félix Tshisekedi a mis en mal le camp Kabila et qui multiplie ses stratagèmes pour une reconquête du pouvoir abandonné sur fond des contestations après l'expiration de deux mandats constitutionnels.
Point n'est besoin de le rappeler, la Cour Constitutionnelle désormais tombée dans l’escarcelle du nouveau président visiblement acquise à sa cause met en mal la coalition pro Kabila.
La dernière mise en place au sein de l’État major de l’Armée en défaveur du FCC pousse les faucons de l'ex président Joseph-Kabila à étudier des voies et moyens pour reconquérir la magistrature suprême .
Plusieurs officiers supérieurs militaires de l'obédience de l'actuel locataire du palais de la nation ont été désigné ou encore promis ,et ne rassurant pas ainsi le camp Kabila. La relégation du général John Numbi dans sa ferme de Lubumbashi, l’arrestation du major Christian Ngoy impliqué dans l’assassinat de Floribert Chebeya défenseur de droits de l'homme tué en 2010 à Kinshasa s’inscrivent dans l’implacable logique de démantèlement du clan Joseph Kabila.
Comme si cela ne suffisait, le nouveau pouvoir traque là où ça fait plus mal au FCC. la décision de mettre fin aux exonérations d' EGAL , une première société d’importations des vivres appartenant au clan Kabila et de réclamer 800 millions de dollars à son gérant, Albert Yuma, est vécue comme une déclaration de guerre entre les deux coalitions au pouvoir qui vivent déjà à couteau tiré malgré le semblant d'entente et de collaboration.
Menacé de disparition, Joseph Kabila ne cache plus ses intentions de revenir au pouvoir en administrant les coups à son allié voir même à travers ses scolytes.
Mardi, l'ex gouverneur du Kasaï oriental, Ngoyi Kasanji a de nouveau jeté le pavé dans la marre, ce membre du FCC propose noir sur blanc le mode du scrutin indirecte, c'est à dire que le président de la République soit élu par des députés nationaux ,une proposition qui place en pôle position la candidature de Joseph Kabila dont sa coalition est majoritaire au parlement.
Pourquoi le mode du suffrage indirect pour le président de la République ?
Les scrutins indirects généralement synonymes de marchandages en RDC n'ont pas laissé des bonnes impressions à cause des récentes élections des sénateurs.la plus grande de grands électeurs mettent en poche leur conscience et oublient les mots d’ordre de leur parti politique pour voter en fonction de l’enveloppe financière âprement négociée la nuit qui précède le vote. Et c’est de cette manière que le FCC veut que le prochain Président de la République soit élu.
Afin d'exécuter le plan, le FCC ne jure que sur la candidature de Ronsard Malonda à la tête de la CENI.
Pour le FCC, Ronsard Malonda doit leur garantir une très large majorité d’élus afin de concrétiser le retour de Joseph Kabila à la présidence de la République.
L'autre dessous de la carte ce retour de reste la destitution de Félix Tshisekedi par voie du congrès pour "haute trahison".
Le FCC a déjà activé sa machine pour envisager cette démarche.
Si Théodore Ngoy n'est pas vu comme un agent du FCC dans cette démarche visant à mettre en accusations Félix Tshisekedi pour "haute trahison", le FCC a décidé de mettre en piste leurs constitutionnalistes maison pour en découdre avec Félix Tshisekedi. Ainsi c’est le professeur Nyabirungu qui monte en première ligne pour étayer l’acte d’accusation en préparation. Ce dossier devrait être déposé auprès du Procureur Général près la Cour de Cassation qui devrait demander dans les prochaines semaines l’autorisation au Congrès de poursuivre Félix Tshisekedi.
Bien que la procédure soir longue, le FCC de Joseph Kabila n'est pas prêt à lâcher prise .
Joël Mesa Nzuzi
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