Lors du Cinquième jour des États généraux de la justice, Monseigneur Donatien N'shole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), a exprimé des préoccupations majeures concernant le projet de changement de la Constitution.
Répondant à une question, il a souligné l’importance d’une évaluation complète des implications de cette décision.
« Les évêques catholiques conseillent au Président Tshisekedi d’examiner tous les aspects, y compris la sécurité », a déclaré Mgr Nsole. Cette déclaration reflète une inquiétude croissante parmi les leaders religieux et la société civile sur les impacts potentiels d’une telle révision constitutionnelle.
Les États généraux de la justice, qui se déroulent dans un contexte de tensions politiques et sociales, ont pour but de renforcer l’État de droit et d’améliorer la gouvernance en République Démocratique du Congo.
Mgr Nsole a ajouté que la Constitution doit être un outil au service de la paix et de la sécurité, et que tout changement doit être fait avec précaution et transparence.
Cette intervention illustre le rôle actif que joue l’Église catholique dans le débat public congolais, en tant que voix de la moralité et de la sagesse. Les évêques, en tant que guides spirituels, appellent à un dialogue inclusif qui prenne en compte les préoccupations de tous les Congolais.
Dans un contexte où le changement constitutionnel peut influer sur les élections futures et la stabilité du pays, la position de la CENCO est un appel à la responsabilité et à la réflexion. Les discussions qui suivront dans les prochains jours seront critiques pour déterminer l’avenir politique de la République Démocratique du Congo.
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