Le 12 août 2024, la Force Syndicale Nationale (FOSYNAT) et la Confédération Démocratique du Travail (CDT), des structures syndicales des enseignants ont exigé le paiement d’une somme de 500 dollars américains comme salaire au dernier enseignant.
Et ce, pour permettre une rentrée scolaire ''apaisée'', avaient-ils indiqué.
Michael Lukoo Batundi, président provincial de la FOSYNAT, dans la province éducationnelle Nord-Kivu II, avait demandé au gouvernement de la République démocratique du Congo, de respecter ses engagements pris en faveur des enseignants. Ce qu'il a considéré comme condition de la reprise des cours.
« Si le gouvernement arrivait à donner aux enseignants les moins gradés de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenne une enveloppe salariale de 500$, ça peut garantir une rentrée scolaire apaisée. Dans le cas contraire, seules les écoles privées auront une rentrée apaisée. Nous conditionnons la rentrée scolaire par le respect de tous les accords que nous avons signés avec le gouvernement », avait-il déclaré.
Premier soutien à la démarche
Quelques jours après, la demande de ces enseignants a obtenu un écho favorable dans les oreilles d'un élu de Bunia en Ituri.
Le député national Iracan Gratien de Saint-Nicolas a souligné dans sa correspondance écrite en faveur des enseignants qu'il est de droit que ces recommandations soient analysées et programmées dans la loi des finances 2025 pour rehausser la qualité de l'enseignement en RDC.
Ci-dessous l'intégralité de sa correspondance :
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