La République démocratique du Congo (RDC) est le théâtre des atrocités humaines les plus abominables depuis trois décennies. À l'Est de ce pays sont commises des violations graves des droits de l'Homme, des crimes de guerre et contre l'humanité. Le rapport mapping ressasse quelques violations des droits de l'homme de 1993-2003.
Restés dans les oubliettes, les congolais ont commencé à lever la voix pour exiger la mise en place des recommandations faites dans ce rapport.
Le président Tshisekedi l'a rappelé à ce jour lors de son allocution à la 52ème session du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies.
"S'agissant des poursuites pénales pour des crimes imprescriptibles, le gouvernement de la RDC continue à plaider pour la création d'un Tribunal pénal international pour la RDC afin d'élucider les 617 incidents documentés dans Le Rapport Mapping du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme. En même temps, il a réfléchi sur la création d'une Cour pénale spéciale comme en République Centrafricaine ou sur l'institution au niveau national des chambres mixtes au sein des juridictions ordinaires de l'Ordre judiciaire comme alternative afin de lutter efficacement contre l'impunité", a déclaré le président congolais.
Avant lui, le prix Nobel de la paix Denis Mukwege a fait de ce rapport son champ de bataille. À plusieurs reprises, il a exigé la mise en place d'un Tribunal pénal international.
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