Rapport LICOCO et APNAC-RDC:Mise au point de Maker Mwangu


Le réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC), section RDC et la ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO), ont lancé tout récemment une campagne anti-corruption en RDC, intitulée « Ceux qui doivent justifier l’utilisation des fonds alloués aux projets financés par l’Etat congolais ».

Dans le cadre de cette campagne, ces deux ONG ont rendu publique une liste des personnalités et dirigeants qui ont géré des projets sous le régime de l’ancien président de la République Joseph Kabila.

Parmi les personnalités citées, figure Maker Mwangu, ancien ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel à qui ces organisations non gouvernementales demandent des explications concernant le projet de construction de 1000 écoles par an dont le coût global était évalué à 198 millions de dollars américains.

Comme il fallait s’y attendre, la réaction de l’ancien ministre de l’EPSP n’a pas tardé, au lendemain de cette annonce. Dans un entretien accordé à Géopolis hebdo, Maker Mwangu fait une mise au point claire sur la gestion et l’exécution de ce projet sur lequel, selon lui, la LICOCO et l’APNAC n’ont pas pu approfondir leurs enquêtes et investigations auprès des personnes attitrées.

Pour Maker Mwangu, il ne lui revenait pas en tant que ministre de l’EPSP à l’époque d’assurer la gestion financière de ce projet mais plutôt au niveau des finances et Budget du pays. Le ministère devrait tout simplement, identifier les écoles et assurer le suivi de la construction ou de l’exécution proprement dite du projet.

A travers ce qu’elles appellent « Demande des comptes à plusieurs gestionnaires des projets dont les résultats restent mitigés à ce jour », la Ligue congolaise pour la lutte contre la corruption et le réseau des parlementaires africains contre la corruption pèchent par le fait de n’avoir pas approfondi leurs investigations sur certaines personnalités et les projets qu’ils ont pu gérer, estime l’ancien ministre Maker Mwangu.

Dans le cas notamment du projet de construction de 1000 écoles par an, projet évalué, selon la LICOCO et l’APNAC à 198 millions de dollars américains, l’ancien Ministre de l’EPSP qui est indexé, renseigne que la construction de 1000 écoles par an, était juste un objectif à atteindre, objectif qui dépendait par ailleurs du financement disponible. Dans le fait, Maker Mwangu dit avoir suivi de plus près la construction de plus de 700 écoles.

Comme dans tout projet, l’objectif à atteindre n’est pas à confondre avec ce qui est réellement exécuté, compte tenu notamment de certaines contraintes principalement financières. Sur le terrain, ce projet a produit des effets, contrairement aux allégations de deux ONG qui disent ne pas voir un impact visible dans la société.

A en croire l’ancien ministre Maker Mwangu, à travers le pays, dans les villes et territoires où ces projet de construction des écoles a été exécuté, les communautés locales ne cessent de saluer jusqu’à ce jour sa mise en œuvre. C’est donc un satisfecit dans le camp des communautés bénéficiaires.

Maker Mwangu fait signifier en outre que, lui, en tant que ministre de l’Enseignement primaire et secondaire à l’époque, il ne lui revenait pas d’assurer la gestion financière de ce projet. Les dépenses liées à ce projet suivaient la chaine normale en vigueur en RDC à travers les finances et Budget. Précisément, dans la mise en œuvre, Maker Mwangu cite l’apport combien important des autres organisations nationales et internationales qui n’ont pas manqué de suivre de plus près l’exécution, en l’occurrence la Caritas et World Vision. Ces organismes partenaires de la RDC ont des éléments sur ce projet.

Le Ministère de l’EPSP, dans la procédure de mise en œuvre du projet évoqué par la LICOCO et l’ APNAC, devrait principalement identifier les écoles et assurer le suivi au quotidien de l’assurer le suivi au quotidien de l’exécution du projet. Maker Mwangu dit constater dans la démarche de la LICOCO, une intention de nuire à sa personnalité, surtout dans un contexte comme celui-ci, contexte marqué notamment par les consultations entamées par le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba en vue de la formation de la prochaine équipe gouvernementale. Il invite les acteurs de ces ONG à plus de sérieux surtout dans les affaires sensibles mettant en mal l’image et l’honneur des personnes, car dans un Etat de droit, pareilles allégations pourraient faire l’objet de poursuites judiciaires.

Pour rappel, la LICOCO et l’APNAC, ont rendu publique une liste des personnalités et des projets gérés par ces personnes en vue d’exiger des comptes. A travers cette démarche, ces ONG disent interpeller le Chef de l’Etat pour que des personnalités impliquées dans la mauvaise gestion et la corruption ne fassent pas partie du prochain gouvernement.

Élection-net/Géopolis


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