À l'approche des élections présidentielles , législatives nationales , provinciales et municipales prévues le 20 décembre 2023 prochain en République Démocratique la tension monte d'un cran, la campagne électorale très mouvementée et émaillée de plusieurs incidents a atteint sa vitesse de croisière.
Dans de cette campagne, les tendances, selon certains observateurs de la scène politique précisent que le challenge se dessine entre le président sortant et candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi et l'ex gouverneur du Katanga Moïse Katumbi.
La bataille n'est pas non seulement sur le ring politique mais au-delà, car les partisans où même les challengers doivent mettre des gangs pour s'affronter . Si Tshisekedi et Katumbi dominent le sondage, tous les 24 candidats ne devaient pas être considérés comme des outsiders. Le Président de l'Engagement pour la citoyenneté et le développement , Martin Fayulu n'est pas loin de surprendre. Qu'à celà ne tienne, ces élections présentent non seulement un enjeu tout comme un danger si est seulement si le processus ne fait pas un bon atterrissage. Les candidats s'affrontent via les moyens interposés , réseaux voire même sur d'autres canaux, à l'instar des médias où ils se lancent des pics.
On rappellera que le Président congolais Félix Tshisekedi dans une interview au sujet de Moïse Katumbi avait fait savoir que le fait d’avoir les deux parents congolais n’était pas gage de bien servir les intérêts des congolais a depuis changé son discours. Face à une montée en puissance du candidat président Moïse Katumbi, le Président Tshisekedi et ses partisans brandissent désormais le côté peu congolais de Katumbi pour anéantir ses chances.
Dans le débat pour certains, il faut choisir entre nationalisme et expansionnisme. Autour des candidats, les nouvelles coalitions se font autour de Moïse Katumbi qui a fait aligné derrière lui, l'ex premier ministre Matata Ponyo dont l'affaire Bukanga lonzo est a mis en berne, le candidat Seth Kikuni tout comme Franck Diongo ont décidé de faire route ensemble dans une coalition pendant les meetings des grands challengers, le rassemblement drainent des foules avec des incidents.
Si à Kindu un partisan de Katumbi a été tué par balles lors de son arrivée après une interdiction politique du gouverneur, derrière une décision de la réhabilitation de la tribune, par contre à Mbanza-Ngungu plusieurs personnes ont perdu la vie dans une bousculade après un rassemblement du président Félix Tshisekedi.
Nonobstant, ces événements laissent pressentir un climat de tension pour le processus qui d'entrée de jeu n'a fait l'objet de consensus estime le professeur Alphonse Maindo.
Pour tenter d'appeler à l'apaisement des organisations de la société civile et d'autres structures organisent des journées de réflexion pour prêcher la paix et la cohésion entre les tribus.
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