Le suspens continue à planer quand à l’aboutissement heureux des négociations en cours entre l’AFC/M23 et le gouvernement de Kinshasa à Doha pour le retour de la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo sous occupation par la coalition rebelle.
Aucun accord n’a été trouvé obligeant le médiateur qatari de prolonger les discussions d'au moins une semaine.
Après les discussions du dimanche dernier qualifiées de « préliminaires », visant à établir les bases des futures négociations, aucune avancée significative n'a été réalisée à ce stade.
La rébellion de l'AFC/M23 attendrait des gestes concrets de confiance de la part de Kinshasa pour faire avancer le processus notamment le retrait de ses troupes de Walikale, la publication d'une déclaration conjointe avec le gouvernement, l'autorisation de retirer les troupes de la SADC et leur logistique de Goma, ainsi que l'accord pour le transfert à Kinshasa des FARDC et policiers qui étaient sous la protection de la MONUSCO à Goma, chose qui est déjà effective et va se poursuivre jusqu’au mois de juin.
La délégation de la rébellion a été réorganisée et est désormais dirigée par son secrétaire exécutif, Benjamin Bonimpa, acteur clé des négociations entre le gouvernement congolais et le M23 en 2013.
Le processus de Doha, au Qatar, réunit le gouvernement de la RDC et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, tandis qu’un autre cadre de négociations entre Kigali et Kinshasa se déroule sous l’égide des États-Unis.
À ce jour, la RDC et le Rwanda n’ont pas encore finalisé l’avant-projet d’accord de paix prévu par la Déclaration de principes signée le 25 avril 2025 à Washington, sous la médiation américaine.
Les deux parties étaient censées soumettre le document au Département d’État américain le 2 mai dernier, mais, selon des sources proches du dossier, leurs contributions respectives n’ont pas encore été harmonisées, une étape essentielle avant la rédaction d’un texte commun.
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