La vague de l'influence russe en Afrique s'étend désormais dans la région des Grand-Lacs avec notamment, le Burundi en tête d'affiche.
Après un contrat en vu sur la coopération militaire entre les deux, c'est d'abord les accords conclus avec Kremlin sur l'exploitation des matières premières en l'occurrence l'uranium fin février dernier.
Pour le ministère burundais en charge des mines et de la terre, ces accords permettront aux entreprises russes d'extraire l'uranium afin d'en produire l'électricité dont les projections sont estimées à 250 mégawatts.
Ibrahim Uwizeye, ministre burundais en charge des mines a expliqué au parlement que ces accords sur l'uranium faciliteront l'extraction d'autres minerais comme le nickel pour combler le trésor public car son pays ne dispose pas des matériels adéquats d'exploiter ses propres ressources selon les normes internationales d'où, cet accord de partenariat extérieure.
Accord qui ne fait pas l'unanimité au sein de la classe politique et aussi les organisations non gouvernementales qui émettent les craintes de voir le Burundi sacrifier toutes les réserves minérales au détriment de la Russie et aussi, sur les cas récurent de la protection de l'environnement dans cette procédure proposée sur l'exploitation de l'uranium qui pourrait avoir des conséquences dans l'avenir.
D'autres organisations de lutte contre la corruption critiquent l'accord tout en estimant que les bénéfices réels générés ne pourront pas profiter au trésor public qu'à un clic d'individus.
Un nouveau tournant pour le Burundi qui, selon certains observateurs si ce projet est bien conclu dans son exécution pourrait contribuer au développement économique du pays.
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