Lors d'une conférence de presse tenue ce vendredi 27 septembre 2024, la société civile du Haut-Katanga, par l'entremise de son groupe thématique "Gouvernance et sécurité", a dressé un bilan alarmant sur la situation sécuritaire de la ville de Lubumbashi , capitale provinciale du Haut-Katanga, couvrant la période de juillet à septembre 2024.
Cette organisation citoyenne a signalé une augmentation notable des cas de tueries, de violences sexuelles et de tortures, imputables aux bandes armées qui sévissent dans la région. Selon les chiffres révélés, trois personnes ont été tuées, quinze femmes ont été victimes de viol, et dix autres personnes ont été torturées ou gravement blessées au cours de cette période.
Les quartiers périphériques de Lubumbashi, notamment ceux situés dans la commune Annexe, ont été particulièrement touchés. Les zones de Golf Maisha, Munsense et Kamatete se sont révélées être les foyers principaux de cette violence grandiose.
Bertin Tshoz, responsable de la thématique "Gouvernance et sécurité" au sein de la société civile, a exprimé sa profonde inquiétude face à l'insuffisance des moyens logistiques et humains dont dispose la police locale. Selon lui, la ville souffre d'un manque d'effectifs policiers et de véhicules opérationnels, ce qui limite leur capacité à répondre efficacement à l'insécurité croissante.
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