L’étain du Rwanda séduit à son tour les États-Unis

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Après l’Union européenne, c’est au tour des États-Unis de renforcer leurs liens économiques avec le Rwanda.

Washington a signé une lettre d’intention avec la société Trinity Metals et le distributeur américain Nathan Trotter pour établir une nouvelle chaîne d’approvisionnement en étain directement depuis le sol rwandais.

Ce partenariat vise à sécuriser l’accès à une ressource stratégique indispensable aux secteurs de l’électronique, de l’automobile et de l’énergie renouvelable. L’étain, dont l’approvisionnement mondial est de plus en plus disputé, devient un enjeu géopolitique majeur, et Kigali s’impose progressivement comme un acteur central dans ce domaine.

La coopération entre les États-Unis et le Rwanda se livre dans une dynamique globale de relocalisation industrielle. Elle reflète la volonté américaine de diversifier ses sources d’approvisionnement tout en consolidant des partenariats stables sur le continent africain. Le site Trinity Mines, cœur du projet, avait déjà reçu la visite du représentant Ronny Jackson et Massad Boulos, sur l’intérêt stratégique de cette opération.

Alors que l’UE avait déjà initié un partenariat similaire avec le Rwanda autour des matières premières critiques, cette nouvelle alliance avec Washington vient renforcer la position du pays des mille collines comme un hub minier incontournable au service des grandes puissances industrielles, mais dont la provenance de ces minerais restent à déterminer.

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