Le CPJ appelle les chefs d'Etat à réaffirmer leur engagement en faveur de la liberté de la presse et libérer tous les journalistes emprisonnés


Alors que s'ouvre ce samedi 17 Août 2019 à Dar-es-alam en Tanzanie , le 39e Sommet ordinaire des pays membres de la SADC ,le comité pour la protection des journalistes,une organisation qui défend la liberté de la presse dans le monde invite les États membres à respecter les principes des droits de l'homme, de la démocratie et de la liberté de presse.

Dans une déclaration rendu public et envoyé aux chefs d'État , le Comité pour la Protection des Journalistes insiste sur la priorisation de la liberté de la presse et la sécurité des journalistes au sein de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).


Se référant au Protocole d'accord sur la culture de l'information qui prévoit que les États membres doivent «prendre les mesures nécessaires pour assurer le développement de médias indépendants».

L'organisation souligne que malgré ces engagements, prises par les parties membres plusieurs atteintes à la liberté de la presse et dans plusieurs pays ont été documentés, notamment les attaques contre des journalistes, les coupures de signaux de médias, les coupures d'Internet…


Constatant que le nombre des menaces s'intensifient souvent à l'approche des échéances électorales dans plus de la moitié des États membres de la SADC, le CPJ recommande l'organisation des élections locales et nationales d'ici la fin de 2020.

Les principes et directives de la SADC pour des élections démocratiques exigent que les gouvernements «favorisent la transparence, la liberté des médias» et «l'accès à l'information de tous les citoyens.»

Par conséquent, les États membres doivent garantir une presse libre afin que les journalistes puissent travailler librement et en toute sécurité, et que les citoyens puissent accéder à des informations fiables.

Par exemple ,en République démocratique du Congo (RDC), le CPJ note que les journalistes ont été victimes d'agressions et d'arrestations, notamment lorsqu'ils couvraient des manifestations et des élections.


En outre le CPJ rappelle que les États membres de la SADC ont été des catalyseurs du développement de la liberté de la presse en Afrique et dans le monde. le 3 mai, date de la Déclaration de Windhoek de 1991 - dans laquelle des journalistes africains ont affirmé que «la presse libre est essentielle au développement et au maintien de la démocratie dans un pays et au développement économique» .

Pour y arriver, le CPJ exige à la SADC obliger ses Etats membres à rendre compte des violations de la liberté de la presse. A l'issu de ce Sommet ordinaire des chefs d'État et de gouvernement doivent constitué une occasion privilégiée pour les membres de la SADC de soulever les problèmes documentés par le CPJ avec les États concernés.

Par ailleurs, le CPJ invite les États membres de la SADC réunis au Sommet à réaffirmer leur engagement en faveur de la liberté de la presse et appelons à la libération de tous les journalistes emprisonnés et à la protection des médias libres et indépendants dans la région.

Rédaction


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