La Belgique se positionne dans le secteur minier congolais malgré les turbulences internationales
Alors que les conflits géopolitiques perturbent les exportations de minerais stratégiques, la Belgique affiche son ambition de jouer un rôle clé dans le secteur minier de la République Démocratique du Congo (RDC). Lors d’une récente visite à Kinshasa, le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prevot, a confirmé l’intérêt de son pays pour les ressources congolaises, notamment le cobalt, le cuivre et le lithium, essentiels à la transition énergétique mondiale.
Un savoir-faire belge face à la domination chinoise
Avec des entreprises comme Umicore et John Cockerill, la Belgique dispose d’une expertise reconnue dans la transformation des minerais critiques. "Si l’opportunité se présente, nous ne reculerons pas", a déclaré Prevot, soulignant une approche partenariale différente de celle d’autres acteurs internationaux, en allusion voilée à la Chine, principal investisseur actuel.
Contexte tendu : la RDC cherche à diversifier ses alliances
Cette annonce intervient alors que la RDC tente de réduire sa dépendance vis-à-vis de Pékin et explore des accords alternatifs, comme le projet "minérais contre sécurité" discuté avec les États-Unis. Dans un marché minier mondial instable, où les guerres commerciales et les sanctions (Russie, Chine, Occident) pèsent sur les prix, Kinshasa mise sur de nouveaux partenariats pour sécuriser ses revenus.
Quel impact sur l’économie congolaise ?
- Stabilité des exportations : La diversification des partenaires pourrait limiter les risques liés aux conflits géopolitiques.
- Technologie et emplois : Les entreprises belges promettent une valeur ajoutée locale, contrairement à l’extraction pure menée par certains investisseurs.
- Pression sur la Chine : Pékin pourrait réagir en renforçant ses propres investissements pour garder le contrôle des filières stratégiques.
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