La cité Gécamines Kapata à Kolwezi a été le théâtre de manifestations violentes ce mercredi 12 février 2025. Et ce, suite à une nuit marquée par le meurtre et un vol. Exaspérée par la recrudescence de l'insécurité, la population a érigé des barricades et affronté les forces de l'ordre. Ce nouvel épisode de tension met en lumière un climat d'angoisse persistant dans ce quartier.
Une nuit de violence qui tourne au drame
Dans la nuit du mardi 11 au mercredi 12 février, des malfaiteurs non identifiés ont tenté de cambrioler une résidence à Gécamines Kapata. Pris en flagrant délit, l'un des assaillants a été rattrapé par la population, qui l'a lynché avant de le brûler vif. En représailles, la moto des criminels a été incendiée. Ce règlement de comptes brutal traduit l'exaspération croissante des habitants face à une insécurité persistante et à l'inefficacité des autorités locales.
Une colère populaire incontrôlable
Au matin, l'émotion s'est transformée en soulèvement populaire. Des habitants en colère ont bloqué les principales artères du quartier, brûlé des pneus et affronté les forces de l'ordre. Ce mouvement spontané illustre la perte de confiance dans les institutions en charge de la sécurité, accusées de passivité face à la montée des actes criminels. « Nous sommes livrés à nous-mêmes, nous n'avons plus d'autre choix que de nous défendre », a déclaré un manifestant furieux.
Un appel urgent à des solutions durables
Face à cette escalade, les autorités locales sont sommées d'agir rapidement pour restaurer l'ordre et rassurer la population. Si aucune réponse concrète n'est apportée, la cité Gécamines Kapata risque de sombrer davantage dans la violence. Cette situation met en lumière un problème plus large : la nécessité d'un renforcement sécuritaire durable à Kolwezi pour prévenir de nouveaux drames.
Moïse Kashala Lubumbashi
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