Lors d'un événement tragique survenu dans la commune de Tshopo, à Kisangani, le mardi 02 juillet dernier, un élève secondaire a été abattu sang-froid par un élément de la police nationale congolaise. L'incident a eu lieu sur la dixième avenue, un lieu autrefois tranquille devenu le théâtre d'une violence choquante.
Selon les témoignages recueillis par un média local, l'élève se rendrait probablement à la proclamation des résultats de fin d'études lorsqu'il a été pris pour cible. Malgré une tentative d'intervention rapide et son transport à l'hôpital général de référence Makiso-Kisangani, l'élève n'a pas survécu à ses blessures, laissant derrière lui une scène d'horreur inimaginable.
Les images du lieu du drame montrent un jeune garçon, âgé d'environ 15 ans, souffrant d'une blessure ouverte et ses intestins exposés. Les témoins rapportent que l'incident a eu lieu alors qu'un groupe de jeunes, accompagnant le corps d'un de leurs à la morgue, a été confronté par le policier en faction à une station-service sur la 10ème avenue, en direction de de l'orphelinat. Sans avertissement, des coups de feu ont été tirés pour disperser les jeunes, touchant tragiquement ce jeune de 15 ans.
À ce jour, l'identité des parents de l'enfant reste inconnue, et son corps repose à la morgue de l'hôpital général, dans l'attente d'une identification. Pendant ce temps, le policier impliqué dans l'incident est porté disparu, intensifiant la douleur et l'indignation au sein de la communauté locale.
Cet événement soulève de sérieuses questions sur l'usage de la force par les forces de l'ordre et appelle à une enquête approfondie pour éclaircir les circonstances de cette tragédie inévitable.
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