Dans une scène d'une violence inouïe, le village de Pongwene, situé dans le groupement de Mbankana, commune de Maluku, à l'Est de la ville province de Kinshasa, a été le théâtre d'un acte barbare perpétré par des assaillants Mobondo.
Le chef coutumier Mona Mikeme Nku a été sauvagement décapité, tandis que son fils et sa belle-fille ont également perdu la vie, victimes d'armes blanches.
Les détails de cet horrible événement ont été rapportés à 7SUR7.CD et relayés par ELECTION-NET.COM .
Selon un témoin oculaire, Olivier Kumanda, les assaillants Mobondo ont attaqué le village Pongwene aux alentours de 9 heures du matin.
Le chef coutumier a été décapité, et son corps sans tête a été abandonné sur le sol. Le fils du chef et sa femme ont également été assassinés.
Olivier Kumanda a lancé un appel au gouvernement pour renforcer les mesures de sécurité afin de mettre un terme à ces actes meurtriers qui ciblent le peuple Teke.
Il s'interroge sur les motivations des assaillants Mobondo à Maluku, alors qu'à Kwamouth ils réclamaient la redevance coutumière.
Il dénonce également le silence du gouvernement face à ces atrocités et implore la communauté nationale et internationale de venir en aide au peuple Teke, qui se sent abandonné et marginalisé.
Il souligne également le manque de patrouilles effectuées par les militaires présents à Maluku, bien que la région compte de nombreux soldats.
Ces derniers devraient être présents dans les bases des assaillants Mobondo, qui ne se trouvent pas sur la grande route. Les villages Teke sont pris en otage par ces agresseurs, et leur présence affecte non seulement les Teke, mais également les ressortissants d'autres tribus qui vivent sur le plateau de Bateke.
La situation sécuritaire reste précaire dans les régions périphériques de Kinshasa. Les miliciens Mobondo multiplient les incursions dans certaines localités de Maluku, causant la perte de vies humaines.
Ce nouvel acte de violence atroce soulève de vives inquiétudes quant à la sécurité des populations dans les régions périphériques de Kinshasa.
À suivre !
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