La date du 25 décembre, une date connue pour célébrer la nativité du Christ et qui perd peu à peu son vrai sens ces dernières années suite aux bavures de mineures dont l'âge varie entre 11 et 15 ans à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Jadis, cette date était célébrée en famille où le père Noël distribuait des petits cadeaux aux enfants et ce, en présence de leurs tuteurs. Curieusement, cette symbolique a largement disparue laissant un libertinage incontrôlé aux jeunes filles de moins de 15 ans de se plonger en plein pieds faisant naître la défunte génération "Ujana", une génération où les plus mineures se livrent à la prostitution.
Ces cas sont donc constatés dans les coins chauds de la capitale notamment, rond-point Super Lemba et Kapela, la place " Victoire ", toute l'agglomération du district de Tshangu en l'occurrence, la célèbre avenue Kimbuta et tant d'autres où les jeunes filles mineures sont aperçues ivres, se baignant dans l'ambiance de la musique de DJ Mombochi, un artiste connu dans ses œuvres valorisant les antivaleurs.
Il est 23 heures, heure de Kinshasa où une vingtaine de filles mineures se sont rassemblées au nightclub Tché-Tché, avec un accoutrement indigne visiblement ivres que les reporters de election-net.com ont repéré. Après près de vingt minutes d'observation, nous approchons l'une d'elles pour un questionnement au vu de son âge. Elle conditionne cet exercice par l'achat d'une bouteille de whisky " impériale ", chose faite.
" Vous êtes en famille ou entre amies ? ", Ai-je demandé.
" Non, c'est entre amies, chacune d'entre nous a contribué et pourquoi ? ", rétorque-t-elle. " Je cherche ma petite sœur je croyais qu'elle était ici ", ai-je répondu. "
Soudain, apparaît un jeune homme aussi ivre d'une vingtaine révolue voulant interrompre la conversation, la jeune fille de 14 ans prend la défense afin de laisser continuer notre entretien.
Un commissariat de la police juste à côté, s'occupe carrément des motos et véhicules des privés comme cela est pareil dans plusieurs sous-comissariats de la ville.
Whisky, cigarettes, bières, chansons hostiles, accoutrement à moitié nue et danses heurtant à la pudeur, telles sont les conditions vécues en cette soirée où chaque temps forts était filmé afin d'immortaliser l'événement.
- " Vu ton âge, ceci est inapproprié pour toi... ", Ai-je réagi.
- " Hum, ce que otalaka Tik Tok te ( ce que tu ne regardes pas Tik Tok ( ndlr ), a-t-elle répondu.
Ces jeunes filles mineures qui se comportent comme des adultes, un avenir incertain sur le plan éducatif font les copié collé de ce qu'elles visualisent matin midi soir sur les réseaux sociaux sans aucune restriction. Un nouveau mode de vie où la pudeur tant à être officialisée peu importe l'âge, le silence des autorités compétentes bien plus que la responsabilité revient aux parents ou tuteurs, une alerte lancée contre l'actuelle ministre de la jeunesse et celle du genre qui somnolent.
Des mesures courageuses pour restreindre l'accès aux réseaux sociaux
Au vu de ces dérapages, la République Démocratique du Congo pourrait emboîter le pas d'autres États ayant restreint l'accès aux réseaux sociaux ou carrément bannir les moins utiles notamment, le géant chinois Tik-Tok qui enfreint les règles d'utilisation.
l'Albanie a, en date du 21 décembre dernier interdit l'utilisation du réseau social chinois dès 2025 se plaçant ainsi sur la liste des pays ayant pris des mesures drastiques sur l'utilisation des réseaux sociaux. Tél est aussi le cas de l'Iran qui a carrément interdit sur son territoire l'utilisation de Facebook, YouTube et tweeter ( X ) jugeant les contenus des réseaux sociaux " d'immoraux ".
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La Chine, l'Iran, la Corée du Nord sont les pays où la liberté d'internet est plus contrôlée. Google, Facebook, Twitter et plus de 10 mille sites internet y sont bloqués.
Le Brésil, la Chine, l'Iran, la Corée du Nord, le Myanmar, la Russie, le Turkménistan, l'Ouganda, sont les pays ayant interdit l'accès aux sites de réseautage.
Tik-Tok, utiliser par moyenne pendant 34 heures par semaine séduit ses utilisateurs par ses formats vidéo ultra-courts mais dont le contenu inquiète. l'Inde a été le premier pays à interdire le réseau chinois, l'Afghanistan, la Jordanie, le Kirghizistan, le Népal, la Somalie et tant d'autres ont banni le réseau chinois estimant que c'est pour éviter la perturbation de l'harmonie sociale. Quand à l'Australie, une loi a été votée au parlement interdisant l'accès aux mineurs ( 16 ans ).
La République Démocratique du Congo est donc prévenue sur l'ampleur des réseaux sociaux qui pourra à son tour revoir ou prendre des mesures d'utilisation et surtout, pour les plus jeunes.
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