Une décision présidentielle de Félix Tshisekedi a apporté un « bol d'air » aux employés de la Société Anhui Congo d'Investissements Miniers (SACIM) au Kasaï Oriental. Le chef de l'État a suspendu pour trois mois l'obligation pour les sociétés minières de vendre leurs diamants exclusivement via les enchères du Centre d'expertise d'évaluation et de certification (CEEC).
Jusqu'à présent, un arrêté ministériel de 2022 imposait cette procédure, jugée contraignante par le secteur. Cette suspension temporaire, annoncée par Aristote Mutombo, représentant du Président dans le Grand Kasaï, vise à "permettre à l'entreprise d'améliorer sa trésorerie".
Cette nouvelle flexibilité permettra à la SACIM de vendre directement ses diamants sur le marché, ce qui pourrait renforcer sa compétitivité internationale. Au-delà des aspects économiques, cette mesure est perçue comme une opportunité cruciale pour les travailleurs, dont beaucoup accusent plusieurs mois d'arriérés de salaire. Un ouvrier a exprimé l'espoir que "cette ouverture commerciale permettra enfin le paiement de nos salaires".
Les syndicats saluent cette avancée comme une "victoire pour les travailleurs", tout en insistant sur la nécessité d'une réforme plus large du secteur minier au bénéfice des Congolais.
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